wissal
Rédactrice
Âgée de 29 ans et étudiante en Master Interculturalité et métiers de la culture, Wissal est une cinéphile accomplie. Ses films préférés ? Un mélange de drames bouleversants (« La ligne verte », « Forrest Gump »), de films d’animation enchanteurs et de comédies musicales romantiques (« La La Land »). Elle avoue avoir délaissé les films d’horreur qui la terrorisaient autrefois, mais garde une admiration sans bornes pour les œuvres de réalisateurs talentueux tels que Wes Anderson, Tim Burton et Damien Chazelle. En dehors du cinéma, Wissal s’épanouit dans une multitude de loisirs créatifs et culturels. Dessin, peinture, lecture de romans, création d’objets artisanaux, visites de musées et pratique sportive rythment son quotidien, témoignant d’une âme d’artiste et d’une soif insatiable de découverte. Avec sa sensibilité artistique, sa curiosité d’esprit et son enthousiasme contagieux, Wissal saura vous captiver et vous donner envie de plonger à votre tour dans l’univers fascinant du septième art et de la culture.
Cinq septembre 2004. Le monde découvre Le Château ambulant, un film d’animation japonais réalisé par Hayao Miyazaki, icône incontestée du genre auquel on reconnaît le mérite d’avoir donné une place noble aux films d’animations. Il est parvenu à créer un univers qui lui est propre et reconnaissable. Il est le seul parmi les réalisateurs japonais à avoir reçu deux Oscars, sa reconnaissance internationale s’accroît après la victoire de l’Ours d’or et le premier Oscar pour Le Voyage de Chihiro (2001) en 2003, premier film d’animation à recevoir ce prix.
Le Château ambulant est une adaptation du roman éponyme de Diana Wynne Jones. Le film nous plonge dans un univers féerique où se côtoient technologie du début du XXème siècle et magie, la trame de fond de l’histoire est par ailleurs une guerre avec un autre royaume.
L’histoire raconte le destin de Sophie, une jeune femme modeste, timide et maladroite, qui est transformée en vieille femme par une sorcière jalouse (la sorcière de Landes). Déterminée à briser le sortilège, elle s’aventure dans les contrées sauvages et elle se décide alors à quitter sa maison pour trouver un moyen de rompre le sort qui la retient captive. Sur son chemin, elle rencontre, plusieurs personnages un épouvantail vivant, qu’elle surnomme Navet, le mystérieux et séduisant Howl (en japonais, Hauru), un sorcier énigmatique vivant dans un château ambulant. Sous sa tutelle, elle découvre un monde magique et dangereux, où la guerre menace de détruire à jamais leur liberté. Ensemble, ils vont devoir affronter de redoutables ennemis et surmonter des obstacles insurmontables pour protéger ce qu’ils chérissent le plus.
Les autres personnages qu’on peut définir de second plan (même si personnellement, je ne les considère guère comme tels) ont toutefois tous un rôle important dans ce voyage intérieur que font les deux personnages. Tout d’abord, Calcifer, le démon de feu qui anime le château, ou le magicien Caliban, apportent une dimension supplémentaire à l’histoire. Leurs interactions avec Sophie et Hauru permettent de mieux comprendre les enjeux du récit et d’approfondir l’univers du film. Les personnages sont tous très bien développés et chacun apporte quelque chose à l’histoire. Cependant, certains pourraient reprocher au film une intrigue parfois confuse et des rebondissements un peu trop nombreux.
En conclusion, Le Château ambulant est un chef-d’œuvre intemporel qui marque les esprits et les cœurs de tous ceux qui ont eu la chance de le découvrir. Hayao Miyazaki nous offre une fois de plus un voyage inoubliable au cœur de l’imagination et de la poésie, faisant de ce film un incontournable du cinéma d’animation japonais. C’est un film captivant et poétique, porté par des personnages attachants et une histoire riche en émotions. Il s’agit d’une œuvre incontournable du cinéma japonais. Étant une œuvre à voir et à revoir, laissez-vous transporter par la magie et la beauté du monde de Miyazaki.